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Avril 2009, de la 12ème à la 20ème toile
Mardi 21 avril 2009
Un mois exactement après avoir peint ma 1ère toile abstraite, je m'apprêtais, à la demande d'amis, qui avaient été séduits par cette toute première "œuvre", à réitérer ce genre de composition (l'empreinte de mes lèvres, le jeté de peinture), dans un format beaucoup plus grand, la 12ème toile.Une nouvelle étape très importante pour moi car c'était la première fois qu'on me "demandait" une toile ; mes amis me sollicitaient pour une réalisation précise. J'étais flattée, bien sûr, mais j'avais cet impératif maintenant de créer une toile dans le but de l'offrir. Il fallait allier plaisir et rigueur, instinct et expérience pour obtenir l'harmonie recherchée. J'y mis tout mon coeur... Pour vous, Véro et Lulu !
Mercredi 22 avril 2009
Voilà, déjà 12 toiles de réalisées depuis mon immersion dans le monde de la peinture, il était temps maintenant d'essayer un portrait.Même si j'ai tenté l'auto-portrait en m'inspirant de la forme de mon visage, de ma bouche puis, dans la figuration, de mon chapeau, mon collier, ma robe, mon décolleté... au final, ce n'est pas trop ressemblant. Seules mes lèvres sont authentiques puisque j'ai commencé cette 13ème toile en embrassant la toile, carrément. Ce fut mon point de départ à vrai dire pour tenter de respecter à peu près les proportions.
Je ne pouvais nier l'évidence : à moins d'avoir un talent inné, on ne s'improvise pas dessinatrice ou peintre. Prendre des cours de dessin, de techniques n'aurait pas été superflus. Ca viendrait plus tard. Pour l'instant, même pas très concluante, cette réalisation ferait date dans mon apprentissage, marquant ainsi dans le temps mon évolution. Il y aurait un avant et un après.
Vendredi 24 avril 2009
Après notre déménagement, certains tableaux que nous possédions dans notre précédente maison, furent relégués dans un coin du grenier. Et là, en l'occurrence, nous avions une toile (achetée par mon mari quelques années plus tôt) représentant une tête de clown qui ne m'avait jamais vraiment emballée.Toutefois, l'encadrement en bois me plaisait bien. Ni une ni deux, pas de gâchis, je décidai d'exploiter ce cadre. J'ai utilisé la toile papier cartonnée dans le cadre sous le verre pour peindre directement dessus. Effacé, disparu le clown, place à de l'abstrait.
Lors d'un week-end passé chez nous, des amis ont eu un coup de foudre pour ma toile n° 2, composée de 5 châssis. Cette admiration sincère pour mon "œuvre" me fit tant plaisir que c'est de bon coeur que je refis cette composition pour leur offrir.
Samedi 25 avril 2009
C'était la 2ème toile dont je me séparais, mais, contrairement à celle ci-dessus, dont j'avais toujours l'originale dans mon salon, je repensais à celle offerte à mon amie Carmen, celle avec les femmes en fourreaux.Son élaboration avait participé à mon apprentissage et ne l'ayant plus sous les yeux, je ressentais le besoin de la réaliser de nouveau. Ce fut chose faite avec cette 16ème toile, mais dans des couleurs plus chaudes.
Dimanche 26 avril 2009
J'avais envie d'une toile "familiale" très personnelle pour décorer un pan de mur dans ma salle à manger. Que pouvais-je inventer, que pouvais-je incorporer à ma toile qui fut symbolique de ma famille ?Mon idée de départ était de disposer des photos-portraits de chacun, façon scrapbooking sur le châssis.... Et puis, finalement, l'idée des empreintes de nos mains, bien que très classique, me plu davantage car physiquement, activement, j'associais mes proches à ma réalisation. L'espace d'un instant, je leur ouvrais la bulle de création dans laquelle je m'enfermais avec délice depuis plus d'un mois.
Une assiette remplie de peinture, et hop, tout le monde la mimine dedans....
Chacun voulait voir l'empreinte des autres.... mais, je connais mes loustics, une maladresse est trop vite arrivée, alors durant le temps de séchage..., interdiction d'approcher la toile de près ou de loin.Pour la 18ème toile, peinte le lundi 27 avril 2009, permettez-moi de garder un peu de mystère... un cadeau pour ma maman.
Mardi 28 avril 2009
Je regardais toutes mes toiles et j'eus de nouveau envie de refaire des silhouettes. Je voulais un modèle d'un couple qui évoque la sensualité.
En opposition, les lignes droites d'un côté par les délimitations de mes tracés et de l'autre, les courbes avec les silhouettes et les cercles. J'ai modifié ensuite les couleurs des silhouettes, que je trouvais trop fades. En les peignant en noir, j'accentuais l'aspect ombre et j'ai trouvé que l'ensemble était plus contrasté. Quelques lignes en script des paroles d'une de mes musiques préférées finalisèrent la 19ème toile.Mercredi 29 avril 2009
Mon mari avait apprécié cette dernière toile et il désirait l'accrocher sur un mur de notre chambre. Mais ce tableau de 20 x 30 cm allait faire "riquiqui" dans notre grande pièce. Allez hop, je me décidai à la refaire mais en 100 x 70 cm.
Je dessine et je peins "à plat" et je me suis rendue compte, en réalisant cette toile grand format, qu'il était très difficile de respecter les proportions d'un corps. Quand les yeux sont rivés sur la toile, la vision n'est pas la même du tout, et il faut prendre du recul pour savoir apprécier la cohérence de l'ensemble.Suite sur mai 2009